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Livre V (français)
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\1507/ DE LA TOISON D'OR. LIV V. \CHARLES V./
qui luy appartenait, aux armes de sa magesté. Ils luy en firent de grandes plaintes
par , et voici les responses meslées de raisons, dont je reconets le desmeslé à luis-
pestion des du Roy,quaint à la souveraineté.
Messieurs je me recommande à vous d'aussi bon coeur que possible . Messieurs
je crois que bien vous pour souvenir comme par deux fois j'ay fait finice au feu Roy
que bien absolue, et à Monsieur ; et à leurs requètes, car je n'y estois, ni fuis par
, à cause que desdites terres refuis pas leur subjet; toutefois désirant faire finice,
je boutay toute ma terre à la guerre, dont je recus grands dommages bien pour
la somme de vingt mille frans, comme j'en feray la déclaration à la liberté quand l'on
voudra. Mes subjets ont par trois fois brantscatté à leur très grand préjudice, et
au min, et quand je n'usse pas voulume mesler de la dite guerre, messire charles
de Guecebres ne m'eust rien demandé, ni cherché que toute amitié avec moy, comme
à fon parent et voisin. J'ay aussi esté avec seigneur feuRoy au voyage d'Es-
pagne, le fernis au moins mal que j'ay pur : l'on me
voyage trize cens florins. Des pestes dessusdis Monsieur est tenu de me re-
compenser, comme il appert par mes lettres. J'ay eu ponience sans grande
importance, et ne me desplanifission que je n'ay pu ne fceu faire au Roy et à
Monsieur, plus et meilleur services, ayant eu vouloir d'y et
par plusieur fois envoyer ma femme, vous Madames et son conseil, pour sa-
voir quelle récompense l'on me vouloir faire pour mes pertes passées, et
quelles assurances pour celles à venir :à quoy Madame ne fon conseil
n'ont voulut entendre, mais m'ont requis de faire ouverture de mes tours
place et ville de Wert, sans me vouloir bailler autre , que seulement
je me contentisse d'un apointement que ma femme en mon absences
avoir fait aux Monsieur de CHIEVRES, lors Lieutenant du feu Roy.
Du fermice quelle fit à mon descen, je m'en suis contenté : elle s'acquita de la
promesse quelle fis, nonobstant qu'on ne luy vint pas ce qu'on luy avait
promis : mais depuis ma venue, c'estoi raison que l'on euse approuvé avec
moy : ce que l'on a pas fait. Quand j'ay vu que l'on ne me voulait autrement
traiter reappointer, a voir toutes mes terres sur la plaine frontière et
en danger qu'elles pourrait que des miles et brulées sur une nuit; la des tur-
toin et possède mes subjets, à quoi pour nulle puissance ce n'eusse pu résister, aussi
ayant exprès commandement de Monsieur Deliège de me tenir neutre et non
souffrir de mes places et terres estans tenues en fief de luy, que quelque course,
dommage, pillerie, ou autre exploit de guerre s'en fist, d'un parti ne d'autre, de
ceux, sur qui j'avais pouvoir. Toutes ses choses ri dessus de clarèes m'ont contrains
de me faire neutre et apariter avec Messire Charles de Guecdres; et a consenti
de son costé et aussi moy de la mienne la dite neutralité; luy enbaillie en signée
de ma main soubs mon signet mis en placart. Ores à présent Madame,
et veut que je renonce à la dite neutralité, et en cas que je ne le face, a dit à ma
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- Ajouté le 30/11/1999 00:00:00
- Modifié le 30/11/1999 00:00:00