IG IV, n° 128
Présentation
Ordre
Inventaire
IG IV, n° 128
Lieu de conservation
musée d’Epidaure
Identifiant de l'inscription
7
Localisation
Mode de découverte
Fouille
Contexte de découverte
Découverte dans les années 1880, à l’Est du temple d’Asclépios dans le sanctuaire d’Epidaure, près des stèles portant les récits de guérisons miraculeuses, par le professeur P. Kavvadias.
Description
Description générale
Matière
Calcaire
Lieu de conservation
musée d’Epidaure
Dimensions générales de l'objet
Longueur
53
Largeur
10
Hauteur
127
Description
Description
L’inscription - de 79 lignes - se présente dans sa totalité sous la forme d’une dédicace d’Isyllos, poète d’Epidaure à en juger l’inscription, à Apollon Maléatas et à Asclépios (l. 1-2) . Elle comprend six paragraphes qui forment trois parties distinctes. La première partie argumente le caractère aristocratique de la cité d’Epidaure et relate le texte d’une loi sacrée dont il a eu l’initiative : la réglementation d’une procession en l’honneur d’Apollon Maléatas et d’Asclépios (l.3-26). La deuxième partie est le Péan à proprement parler avec, en préambule au Péan, la réponse de l’oracle de Delphes disant qu’il serait préférable de faire graver le texte sur la pierre (l.27-61). L’inscription se termine par l’évocation du ‟miracle” dont il a été témoin pendant sa jeunesse (l.62-84) : quand Philippe de Macédoine dressa son armée contre Sparte après sa victoire à Chéronée à l’automne 338 av. J.-C., Isyllos était encore adolescent.
Langue
grec
Type de monument
Stèle
Datation
Siècle(s)
IV av. J.C.
Édition & biliographie
Édition critique
Lemme
Pr. : P. Kavvadias, Eph. Arch., 1885, p. 65 sq.
Autres éditeurs : IG IV, n° 128 (A. Fairbanks, A study of the Greek Paean, New York, 1900, p. 109 sq. ; E.-J. et L. Edelstein, Asclepius I, 1945, n° 594 [avec traduction] ; L. Käppel, Paian. Studien zur Geschichte einer Gattung, Berlin-New York, 1992, p. 380-383, Pai 40 [avec traduction p. 201-02] ; P. Sineux, "Le Péan d'Isyllos : forme et finalités d'un chant religieux dans le culte d'Asklépios à Epidaure", Kernos 12, 1999, p. 153-166 ; W.-D. Furley et J.-M. Bremer, Greek Hymns, Mohr Siebeck, Tübingen, 2001 : Vol. I : The Texts in Translation, p. 227-40 n° 6.4. et Vol. II : Texts and Commentary, p. 180-92 n° 6.4.) ; A. Kolde, Politique et religion chez Isyllos d'Epidaure, Schwabe, Basel, 2003, p. 8-15 [avec traduction].
Transcription
ἱε παιᾶνα θεὸν ἀείσατε λαοί,
ζαθέας ἐνναέται τᾶσδ’ Ἐπιδαύρου.
ὧδε γὰρ φάτις ἐνέπουσ’ ἤλυθ’ ἐς ἀκοὰς
προγόνων ἁμετέρων, ὦ Φοῖβε Ἀπόλλων.
Ἐρατὼ Μοῦσαν πατὴρ Ζεὺς λέγεται Μά-
λ[ωι] δόμεν παράκοιτιν ὁσίοισι γάμοις.
Φλεγύας δ’, [ὃς] πατρίδ’ Ἐπίδαυρον ἔναιεν,
θυγατέρα Μάλου γαμεῖ, τὰν Ἐρατὼ γεί-
νατο μάτηρ, Κλεοφήμα δ’ ὀνομάσθη.
ἐγ δὲ Φλεγύα γένετο, Αἴγλα δ’ ὀνομάσθη·
τόδ’ ἐπώνυμον· τὸ κάλλος δὲ Κορωνὶς ἐπεκλήθη.
κατιδὼν δὲ ὁ χρυσότοξος Φοῖβος ἐμ Μά-
λου δόμοις παρθενίαν ὥραν ἔλυσε·
λεχέων δ’ ἱμεροέντων ἐπέβας, Λα-
τώιε κόρε χρυσοκόμα.
Σέβομαί σε· ἐν δὲ θυώδει τεμένει τέκε-
τό νιν Αἴγλα, γονίμαν δ’ ἔλυσεν ὠδῖ-
να Διὸς παῖς μετὰ Μοιρᾶν Λάχ̣εσίς τε μαῖα ἀγαυά.
ἐπίκλησιν δέ νιν Αἴγλας ματρὸς Ἀσκλα-
πιὸν ὠνόμαξε Ἀπόλλων, τὸν νόσων παύ-
σ̣τορα, δωτῆρα ὑγιείας, μέγα δώρημα βροτοῖς.
επαιάν, ἱεπαιάν, χαῖρεν̣Ἀσκλα-
πιέ, τὰν σὰν Ἐπίδαυρον ματρόπολιν αὔ|-
ξων, ἐναργῆ δ’ ὑγίειαν ἐπιπέμποις
φρεσὶ καὶ σώμασιν ἁμοῖς· ἱεπαιάν, ἱεπαιάν.
Bibliographie
Sources modernes
U. von Willamowitz-Moellendorf, Isyllos von Epidauros, Philologische Untersuchung IX, Berlin, 1886 ; M.-T. Molinos Tejada et M. Garcia Teijeira, « Ethique, politique et religion à Epidaure à la fin du IVe siècle av. J.-C. », Kernos 15, 2002, p. 235-246.