Sanctuaire de Mèn
Données géographiques
Nom du site
Nom antique
Sanctuaire de Mèn
Toponymie(s)
- Gemen Dağ
Identifiant du site
66
Localisation
Pays
- Région
- Département
- Commune
TURQUIE - Pisidie - Isparta - Yalvaç
Description de la localisation
Le sanctuaire se trouve à quelques kilomètres au-dessus d’Antioche de Pisidie près de la moderne Yalvaç. Celui-ci se trouve à l’est, au sommet du Gemen Dağ, une montagne appelée aussi Karakuyu (“ le puits noir ”). Ce sommet a été détaché par l’érosion de la chaîne du Sultan Dağ. Yalvaç, la ville moderne, se trouve à 1100 m d’altitude et le Kale Tepe (sommet de la citadelle) où se trouve le sanctuaire, à 1584 m.
Précision sur la localisation
Précis
Description
Description
Mode de découverte
Prospection
Structures(s)
- édifice religieux
Typologie(s)
- sanctuaire
- temple
Datation
Date période(s)
- Héllénistique
- Romaine
Commentaire
La découverte du sanctuaire de Mèn commence au début du XXe siècle. En 1911 et 1912, des campagnes de fouilles furent menées sur le site d’Antioche et sur celui du sanctuaire de Mèn Askaènos au-dessus de la ville antique (voir M. Hardie, 1912; W. M. Ramsay 1911/1912). Les sources issues de l’archéologie sont sans égal. Le seul sanctuaire de Mèn fouillé jusqu’à présent est celui d’Antioche de Pisidie (voir M. Waelkens et S. Mitchell 1998; G. Labarre 2010).
Epigraphie : la majorité des inscriptions concernant le dieu Mèn provient d’Antioche de Pisidie : ce sont 135 numéros (sur 294) dans le volume 1 d'E. N. Lane (1971) (le relief D 7 étant anépigraphe), auxquels s’ajoutent le numéro isolé des addenda du volume 2 (n° AD 7) et les 161 numéros du volume 4 (1978) conçu à partir des Note-books de W. M. Ramsay déposés à Vienne. Quatre inscriptions ont été ajoutées à cette collection. Deux ont été publiées par D. Salzmann (1980). Retrouvées parmi les reliefs entreposés au musée de Konya, mais provenant d’Antioche de Pisidie, l’une des deux est une dédicace d’un groupe familial. Deux autres ont été éditées lors du premier Congrès International sur Antioche de Pisidie (2002). Des dédicaces à Mèn, des inscriptions concernant les Xenoi Tekmoreioi, des inscriptions et des fragments provenant du sanctuaire de Mèn et aussi de Sağır ont également été retrouvés dans les Note-books de W. M. Ramsay déposés à Oxford (M. Byrne et G. Labarre, 2006). Les prospections permettent de découvrir des documents nouveaux (G. Labarre et M. Özsait 2008). Les recherches menées dans la montagne menant au sanctuaire de Mèn ont permis de repérer 152 reliefs rupestres dont la majorité est anépigraphe (voir G. Labarre et M. Taşlıalan 2002).
Numismatique : les monnaies apportent aussi beaucoup à la connaissance du culte de Mèn. E. N. Lane en a fait un recueil dans son volume 2 des CMRDM (1975) qui peut être complété par le travail d'A. Krzyzanowska (1970) et celui de D. Salzmann (1980). Mais le recueil de'E. N. Lane serait à reprendre : pas d'index pour se reporter aux concordances, aux lieux d’émission ; pas de mention des ethniques, des légendes, des noms des monétaires ; pas de classification des types pour analyser les images de Mèn ; s'il n’y a une indication de poids, on ne trouve rien sur la composition et l’unité à laquelle la monnaie appartient.
Epigraphie : la majorité des inscriptions concernant le dieu Mèn provient d’Antioche de Pisidie : ce sont 135 numéros (sur 294) dans le volume 1 d'E. N. Lane (1971) (le relief D 7 étant anépigraphe), auxquels s’ajoutent le numéro isolé des addenda du volume 2 (n° AD 7) et les 161 numéros du volume 4 (1978) conçu à partir des Note-books de W. M. Ramsay déposés à Vienne. Quatre inscriptions ont été ajoutées à cette collection. Deux ont été publiées par D. Salzmann (1980). Retrouvées parmi les reliefs entreposés au musée de Konya, mais provenant d’Antioche de Pisidie, l’une des deux est une dédicace d’un groupe familial. Deux autres ont été éditées lors du premier Congrès International sur Antioche de Pisidie (2002). Des dédicaces à Mèn, des inscriptions concernant les Xenoi Tekmoreioi, des inscriptions et des fragments provenant du sanctuaire de Mèn et aussi de Sağır ont également été retrouvés dans les Note-books de W. M. Ramsay déposés à Oxford (M. Byrne et G. Labarre, 2006). Les prospections permettent de découvrir des documents nouveaux (G. Labarre et M. Özsait 2008). Les recherches menées dans la montagne menant au sanctuaire de Mèn ont permis de repérer 152 reliefs rupestres dont la majorité est anépigraphe (voir G. Labarre et M. Taşlıalan 2002).
Numismatique : les monnaies apportent aussi beaucoup à la connaissance du culte de Mèn. E. N. Lane en a fait un recueil dans son volume 2 des CMRDM (1975) qui peut être complété par le travail d'A. Krzyzanowska (1970) et celui de D. Salzmann (1980). Mais le recueil de'E. N. Lane serait à reprendre : pas d'index pour se reporter aux concordances, aux lieux d’émission ; pas de mention des ethniques, des légendes, des noms des monétaires ; pas de classification des types pour analyser les images de Mèn ; s'il n’y a une indication de poids, on ne trouve rien sur la composition et l’unité à laquelle la monnaie appartient.
Bibliographie
Sources antiques
Strabon XII 3, 31 : Ce sanctuaire [Cabeira du Pont] est aussi celui de la Lune, comme le sanctuaire des Albaniens et comme ceux de Phrygie, à savoir le sanctuaire de Mèn dans le lieu du même nom, le sanctuaire d’Ascaeos près d’Antioche de Pisidie et le sanctuaire de Mèn de la campagne d’Antioche.
Strabon XII 8, 14 : Cette dernière [Antioche de Pisidie] abrite une colonie romaine ; elle fut fondée par des ressortissants de Magnésie du Méandre. Les Romains la libérèrent du joug des rois quand ils remirent à Eumène tout le reste de l’Asie en deçà du Taurus. On y trouvait notamment le siège d’une prêtrise de Mèn Ascaeos ayant autorité sur un grand nombre d’esclaves sacrés et de localités relevant du sanctuaire. Il fut supprimé après la mort d’Amyntas par des agents dépêchés à Antioche pour recueillir son héritage.
Strabon XII 8, 14 : Cette dernière [Antioche de Pisidie] abrite une colonie romaine ; elle fut fondée par des ressortissants de Magnésie du Méandre. Les Romains la libérèrent du joug des rois quand ils remirent à Eumène tout le reste de l’Asie en deçà du Taurus. On y trouvait notamment le siège d’une prêtrise de Mèn Ascaeos ayant autorité sur un grand nombre d’esclaves sacrés et de localités relevant du sanctuaire. Il fut supprimé après la mort d’Amyntas par des agents dépêchés à Antioche pour recueillir son héritage.
Bibliographie
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