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DE JACQUES DE SAVOIE, COMTE DE ROMONT, (français)

Parquoy, pour nostre honneur garder, en lieu de asseoir lesdictes garnisons, sommes, à la tete de l'armée dudict pays de Flandres, venus jusques en ccste ville, non point pour faire dommaige audict pays de Brabant, ne aulx subgetz d'icelluy, mais (comme dict est) pour garder nostre honneur et respondre à tous ceulx qui nous vouldroient aulcune chose demander. Dont vous advertissons pour tant que désirons à scavoir se estez délibérez de, en soustenant la querelle de mondit seigneur d'Autriche, faire et exploittier la guerre à fencontre de mondit seigneur son fils, qui est vostre prince et seigneur naturel, et meismement contre ses bons et léaulx subgects de sondit pays de Flandres. Et pour ce que dès hier envoyâmes par devers vous Noir Lyon le hérault, ayant cherge de bouche de vous déclarer ces choses, aussy que estions délibéré de à tout ladicte armée marchtr oudit pays de Brabant, et non en partir jusques à tant que nous auriez sur ce faict scavoir vostre résolutive intention; à ceste cause, obstant que ne le avez fait, escripvons par devers vous, et vous advertissons derechief que sommes icy aujourdhuy arrivé, où nous séjournerons demain pour tout le jour, en attendant vostre response; délibéré, de icelle sceue ou non, partir le lendemain, et tirer là où Dieu nous conduira.
Très-chiers et bien amez, Nostre Seigneur soit garde de vous. Escript à Asscbe, ce lundy XXe jour de décembre, anno IIII et IIII.
JACQUES DE SAVOYE.
A nos très-chiers et bien amez les prélatz, nobles, gens de ville et aultres représentons les estatz des pays de Brabant, Haynnau, Hollande, Zeelande et Malines, assemblez en la ville de Bruxelles.

Historique de la transcription

  • Ajouté le 30/11/1999 00:00:00
  • Modifié le 30/11/1999 00:00:00