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MANIFESTE DE L'ARCHIDUC MAXIMILIEN, SERVANT DE REPONSE AUX REPROCHES DE CEUX QUI SE PORTENT POUR LES TROIS MEMBRES DU PAYS DE FLANDRES. (Papiers Granvelle, I 13 v° 6) (français)

aultrement duenient.
Et quant au XIVe article, où ils font mention de nostre très-chère et très-amée dame et belle-mère, la duchesse douairière, etc. Il appart clèrement de la présumption et outrecuidance desdicts escrivans, aulsquelz n'appartient aulcunement de dire, escrire, déclarer, ne penser telles ou semblables choses, et ne faisons point de double qulié n'en responde cy-après en telle façon qu’ chascun cognoistra le tort que, sans catise et contre vérité, ils mettent avant, attendu qu'elle n'a faict sinon chose raisonnable et ce que luy loisoit pour parvenir à ce que, de force et par violence, lui a esté osté.
Et quant au XVe article, touchant les lettres et scellez, etc. nous la renvoyerions, ne fût que par icelles nostre intention est de faire apparoir de leurs bourdes, faulsetez et mensonges.
Sur le XVIe article, où ils dient que les particulières gens se garderont, etc. ils feroient bien qu'ils fissent bien envers Dieu, leurs seigneurs, leurs pays et subjectz, car de ce n'adviendroit que bien, et qu'ils se gardassent de persévérer et endurcir en leurs faulsetez envers nous cl au préjudice de nostre filz.
Sur le XVIIe article, là où ils parlent de nosdicts serviteurs et que regardissions le tropeatil, ils devraerit mesrne regarder le tropeau que leur avons par су-devant dénommé ; s'ils estoient daulcune estime, ils se debvroient ayder de la vérité, et rejecter leurs abus et faidsetez comme dessus.
Et en tant qu'il touche le XVIIIe article, etc. Nous espérons à fayde de Dieu nous conduire que noz parolles et noz faietz démonstreront cideinmenties faietz de ceulx qui escrivent estre mensonges et pleins de bourdes, et les nostres estre véritables.