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MANIFESTE DE L'ARCHIDUC MAXIMILIEN, SERVANT DE REPONSE AUX REPROCHES DE CEUX QUI SE PORTENT POUR LES TROIS MEMBRES DU PAYS DE FLANDRES. (Papiers Granvelle, I 13 v° 6) (français)

Et au dernier article, là où ils désirent que nous veullons regarder et faire le mieux au salut de nostre ame, etc. Nous l'espérons faire, sans avoir sur ce leur advis, et n'est point besoin qu'ils nous en prient; mais d'ensuir leurs faulx et mauvais proposé ne seroit pas le salut de nostre âme, comme cy-après sera treuvé au vray.
Et là où ils dient qu'ils auroient aussytost faict aulcune chose à nostre préjudice, etc. Il nous semble que jusques à ores ils se sont a ce bien employez, sans en ce espargner faulselez, trahisons et mensonges; mais, à l'ayde de Dieu, nous espérons qu'avant qu'il soit long temps ils se déporteront dicculx, et qu'ils cognoistront leurs laultes, ainsy que aultresfois ils l'ont faict; et s'ils le font en temps ce sera leur honneur et prouffit, et aultrement, en continuant en leurs damnables propos, il pourra redonder à leur desplaisir et charge, ce que ne verrions point volontier ainsy advenir.